Agonie
Une page blanche et une tête prête à exploser de trop plein. De trop de pensées gardées prisonnières. Quand viendra donc la délivrance ?
Pétrifiée comme la lave du volcan, la vie s’écoule sans accomplir le destin de mes rêves. Figée, silencieuse, le souffle court je hurle sans voix et sans toi qui me laisse partir.
J’ai rêve de ce baiser avant de m’apercevoir qu’il venait d’outre tombe. Le message est clair : il faut agir avant qu’il soit trop tard.
Agir, je ne peux pas, je ne sait pas. Pour être restée trop longtemps déconnectée de ce monde, je n’en connais plus les usages.
Le nez au vent, la panique paralyse chaque instant qui m’est désormais donné. La pente de la vie est douce mais vertigineuse. Viens me chercher je t’attends. Il n’y a d’espoir que par toi et pour toi. Je ne vois que des demains difficiles. Pourtant j’ai tout fait pour en conjurer le sort.